vendredi 2 juin 2017

Le retour affectif du marabout











Une décision récente de la cour d’appel du 20 avril a condamné un homme, pour crédulité galopante, en le déboutant de toutes ses demandes, contre un féticheur nègre blanchi de n’avoir, ni tenu, ni même livré, aucune de ses promesses

Un problème de retour d’affection
 Monsieur B[1] se retrouva abandonné du jour au lendemain par sa compagne, partie cavaler ailleurs. Suite à cette rupture affective contrainte, il prit deux décisions, l’une bonne, l’autre mauvaise, sans bien réfléchir à la portée de ses actes. La première fut de consulter un psy. Lequel lui diagnostiqua un syndrome anxio dépressif, dont on ignore, hélas, le traitement. Et c’est bien dommage pour la suite de cette affaire.

La seconde, catastrophique, fut de faire appel à un marabout, en se fiant au texte d’une annonce parue dans un gratuit local vantant les mérites suivants : « 'grand médium célèbre aux dons surnaturels, spécialiste des problèmes d'amour, travail rapide et efficace'. » Célèbre ça marche toujours. D’ailleurs ce qualificatif aide les anonymes à mieux se faire connaitre. On ne se méfie toujours des inconnus, jamais des fausses vedettes aux éloges factices. Grand c’est mieux que petit. Les nimbus obèses consomment abusivement cette qualité, dans leurs réclames, pour allonger leurs prétentions tarifaires ! Surnaturel, surtout sans silicone, signe les illusionnistes du fantastique. Ainsi que les retours boomerang de leurs baguettes magiques de perlimpinpin. Dans la présente affaire c’était encore insuffisant. Monsieur B aurait dû s’adresser au premier meilleur, des meilleurs du monde, et même de toute la galaxie. Ce personnage de comédie existe. Un spécimen, gros, lourd, adipeux, visqueux, laid se présente au public avec «le ferme désir d’aider les gens» gratuitement, parait-il! Il accepte volontiers de recevoir des euros en coupures de 100, si on lui en propose. Il refuse en revanche les cartes bancaires. Modeste et moderne ne vont pas de pair avec cet hurluberlu. Il déclare posséder le don de double vue. Sans jamais l’avoir prouvé, ni montré son titre de propriété. Certainement faut-il le soumettre au contrôle du taux d’alcoolémie pour s’en assurer. Combien de degré d’alcool dans le sang, pour voir les verres en double, et les éléphants roses défiler en tutus ?

Après avoir déboursé la somme de 11.662,35 euros, en 14 règlements, étalés sur une année, la belle qui s’était fait la malle ne revenait toujours pas. La 7e merveille de la voyance aurait-elle mieux réussi que le devineur noir ? Pas certain du tout. Une affaire de taille de la buse parait-il ! Avec les cruches ne jamais faire le ballot.

La fin du deuil affectif coïncida avec le dernier règlement. Monsieur B, constatant l’échec du marabout, décida de lui demander des comptes afin de l’inciter à recracher « le pognon ». Il l’assigna en réclamant le remboursement de la somme versée de 11 662,35 euros, 4000 euros de dommages et intérêt, et 20 000 euros pour inexécution par le marabout de son engagement. C’était faire preuve, d’un nouvel accès considérable de crédulité, celui de croire aux promesses d’équité de l’institution judiciaire, incapable de les tenir. En se confiant à un avocat inexpérimenté, visiblement ignorant de la manière dont les juridictions traitent la naïveté en justice. Sans accorder de prime. La crédulité caractérise, depuis plusieurs années, une spécialité judiciaire à part entière. Des faux voyants aux transferts de fonds Express. Des poses de systèmes photovoltaïques à domicile, aux pratiques réputées trompeuses de l’article L.120-1 du code de la consommation.

Le Tgi débouta Monsieur B de ses demandes, contre le marabout, au motif qu’il n’y avait ni dol, ni erreur, ni promesse de résultat.

Ravalant sa déception, et prenant son courage à deux mains, Monsieur B représenta à nouveau ses demandes cette fois en appel…inutilement.

Son affaire comporte un grand classique non résolu : l’absence de preuve de l’existence d’un contrat passé entre le client et le marabout. Les relations se résument régulièrement à un échange de propos verbal, non accompagné d’accord écrit, suivi de versements successifs de sommes d’argent. Pas de preuves. Dans leurs actions judiciaires les clients dupés, mal conseillés par leurs avocats, essaient de contourner ce problème en agitant les manquements aux principes contractuels

La cour reprocha en principal à Monsieur B de s’être adressé au « grand médium célèbre aux dons surnaturels, spécialiste des problèmes d'amour, travail rapide et efficace. » Pourquoi ?  Parce que « contracter en connaissance de cause avec un marabout, ne constitue pas une méprise sur la personne avec laquelle on contracte. La croyance erronée dans les pouvoirs magiques ou surnaturels du marabout, qui heurte le sens commun, ne constitue pas une erreur excusable. »

« Un consommateur normalement averti ne pouvait considérer qu'avec circonspection les proclamations du marabout sur ses dons surnaturels.» Il existe d’autres moyens, pour faire revenir une femme qui vous a quitté, que de s’adresser au premier féticheur récemment débarqué d’Afrique, en lui demandant de faire résonner le tintamarre des tambours de la jungle. A défaut il est préférable d’en chercher une autre de femme, si nécessaire, vu l’offre surabondante.

Verser, volontairement, en 14 règlements successifs, sur la durée d’une année, sans mettre en évidence de manœuvre trompeuse quelconque pour obtenir ces sommes, de la part du marabout, ne permet pas d’agir sur le fondement de l’enrichissement sans cause pour se faire rembourser. Cela s’appelle libéralité généreuse, à défaut d’un autre mot à la sonorité déplaisante à entendre pour les oreilles.

L’argent fut encaissé, la femme s’était envolée sans espoir de retour ! Faire appel à un marabout, ou à tout autre faux voyant de même espèce, était une décision inappropriée. L’histoire ne dit pas si l’infidèle était de mèche avec le griot africain pour se partager les 11 000 euros fifty fifty. Tout est possible !

Faire prendre en compte la souffrance
Le retour d’affection est un sujet grave méritant de la considération, car il y a souffrance. L’affaire de Monsieur B aurait connu une toute autre issue en étant mieux exploitée. Ce qui ne fut pas le cas, son avocat l’a enfoncé en commettant des maladresses successives. Dans ce genre de situation, il est d’abord préférable de prendre conseil, avant toute décision de payer le faux voyant, ou de procéder en justice, auprès d’un spécialiste en traitement de la crédulité. La réaction irrationnelle n’est pas aussi incohérente que le juge l’a soutenu. Il y a une situation de discernement à considérer, malheureusement évacuée dans ce dossier, par l’avocat. Dont le juge ne fut jamais saisi, et sur laquelle il existe une absence de motivation, car le juge n’avait pas l’obligation légale de statuer. Ce commentaire ne dira rien sur la méthode à suivre. Car cette rubrique est lue autant par les faux voyants, que par leurs victimes.

Le juge de la cour d’appel sanctionna la crédulité, en considérant Monsieur B en pleine possession de ses moyens intellectuels, sans tenir compte de sa vulnérabilité affective. Ni non plus de ses idées délirantes psychotiques. En se taisant, par omission, sur la livraison obligatoire de la promesse dans le délai de 30 jours. De ce point de vue, la décision, relative, de la cour apporte aux faux voyants, de nouveaux espoirs de prospérer durablement sur le terreau rentable des chagrins d’amour. En exploitant le lucratif filon des laissé(e)s pour compte, et des abandonné(e)s. La recette est simple : encaissez, ne promettez rien, le juge vous absoudra en sanctionnant la crédulité de vos clients. Les mots clés sont faciles à retenir : spécialiste des problèmes d’amour, travail rapide et efficace.

Pour une fois que la justice donne un mode d’emploi, les faux voyants devraient se montrer reconnaissant, pour cet encouragement juridictionnel à persévérer dans l’abus de la naïveté de leurs clients, en versant 10% de leurs gains au profit de la caisse des crédules anonymes.

copyright 2017 By Times Square Press Agency 02/06






[1] A la demande des parties les identifications sont anonymisées



DROITS INTELLECTUELS
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CARACTERE PLURALISTE DE L'EXPRESSION DES COURANTS DE PENSÉE ET D'OPINION
les textes de ce site d'informations et de renseignements juridiques à caractère documentaire sont conformes à l'article 1er de la LCEN loi du 24 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique
Le droit français considère les arts divinatoires en qualité en qualité d'exercice d'escroquerie par activité selon la définition donnée au Dalloz Pénal 2017 en commentaire de l'actuel article 313-1 définissant l'escroquerie, page 1045, notice 153.
Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-

Ce site traite, la voyance ainsi que les pratiques des arts divinatoires, en qualité d'escroquerie dès lors que, contre argent, des actes destinés à persuader les crédules, de l'existence de pouvoirs oraculaires, sont engagés.

NOR: ECOX0200175L
Version consolidée au 04 avril 2016
TITRE Ier : DE LA LIBERTÉ DE COMMUNICATION EN LIGNE
Chapitre Ier : La communication au public en ligne.
Article 1
I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
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mercredi 24 mai 2017

audiotel de voyance










Mme C fit obstacle, en mars 2017, aux poursuites engagées à son encontre, pour des factures de voyance audiotel impayées, d’un montant de 4155 euros, par un poids lourd de la voyance audiotel. Elle obtint aussi le remboursement des factures qu’elle avait déjà payées, soit la somme de 4985 euros.

Voici son histoire…


E
n mars 2017 Madame C… obtenait satisfaction, contre un des principaux poids lourds de l’audiotel de la voyance en France. Sous la forme du remboursement de la somme de 4985 euros, 1000 euros pour ses frais, l’annulation des factures mises en recouvrement à son égard, ainsi que la mention clairement formulée selon laquelle les :
« prestations offertes et de leur nécessaire limite s'agissant d'une activité qui ne repose sur aucun socle scientifique sérieux et dont il ne peut être sérieusement attendu aucun résultat concret. »

Comment s’y est-elle prise ? Bien entendu, elle laissa de côté les mauvais conseils, prodigués par l’amicale des faux voyants, qui se rémunère au passage, en bernant les personnes abusées comme elle. On ne peut pas se présenter comme l’amicale des faux voyants et en même temps le protecteur des crédules, trompés par les faux voyants. Entre les deux il faut choisir son camp.   

Mme C…avait consulté à 12 reprises, pour la somme totale de 9465 euros TTC, un des principaux poids lourds de la voyance audiotel, pour surmonter ses crises d’anxiété, croyant « faire appel à des professionnels en art divinatoire capables de prévenir l'avenir, ce qui n'était pas le cas. »

Incapable d’honorer ses factures, elle demanda à régler en échelonnant sa dette. Mais elle se trouva rapidement dans l’incapacité de respecter les échéances. Et le poids lourd de la voyance audiotel, engagea contre elle, sans aucun état d’âme, une procédure de recouvrement forcée pour le solde à devoir, soit la somme de 4480 euros. L’audiotel de la voyance : des requins.

Ayant fait opposition à cette injonction, Mme C….obtint tout d’abord l’annulation d’une facture de 975 euros. Les consultations audiotel sont particulièrement onéreuses. Il restait d’autres factures à honorer, pour la somme totale de 4155 euros, plus les intérêts. L’audiotel de la voyance ne fait jamais de cadeau, notamment sur les intérêts des sommes dues.

Acculée, et faute de solution de rechange, Mme C…s’adressa à la justice en faisant appel.

Elle soutenait que les pratiques audiotel de la voyance sont commercialement abusives, que la société à laquelle elle devait de l’argent profitait de sa situation de particulière vulnérabilité.

Elle soutenait avoir été trompée, croyant s’adresser aux professionnels de l’avenir, alors qu’aucune prédiction sur son futur ne lui avait été faite. Qu’il y avait erreur sur la substance du contrat, ne pouvant lui être imputée.

Elle soutenait aussi que les prix de l’audiotel de la voyance sont particulièrement excessifs. Et injustifiés, à raison de l’absence de service rendu en contrepartie des sommes réclamées. Toute cette affaire lui avait causé des problèmes de santé en aggravant son trouble d’anxiété.

En réponse à ces accusations, le poids lourd de la voyance audiotel répliquait, que son système téléphonique se conformait au code de la consommation, ainsi qu’aux règles audiotel. Qu’il proposait un jeu culturel, récréatif et ludique, pour lequel il n’a pas d’obligation de résultat à sa charge. Que son personnel signe une charte déontologique de la fausse voyance. Que sur ce point la cliente ne peut se plaindre car : « l’activité de voyance n'a aucun fondement scientifique mais un simple caractère ludique et divertissant, qu’elle ne pouvait ignorer. » Cette affirmation pose un problème de fond, qui devra être tranché un jour par une juridiction.

 Que le prix contesté résulte du jeu normal de la concurrence, accepté par la cliente, puisque les conditions tarifaires sont rappelées à plusieurs reprises à chaque appel ainsi que dans les conditions générales, non contestées, notamment la durée de 36 heures d'appel.

Le juge d’appel s’est prononcé sur l’invalidation des 12 appels de consultation de Mme C… au motif  :
-         De la non-conformité légale, lors de l’accueil téléphonique des appelants, au regard des obligations du code de la consommation. Notamment l’absence du délai de rétraction légal
Il apparaît ainsi que le fil conducteur du lien téléphonique entre la société et son client potentiel ne permet pas au consommateur, avant d'accepter le contrat et d'être mis en relation avec la voyante, ce qui va déterminer le début d'exécution de la prestation, d'être informé directement, sans qu'il puisse y renoncer, de l'existence du délai de rétractation et de l'interdiction de l'exercer si les prestations débutent à sa demande avant son expiration.

Force est de constater que les douze contrats conclus par Mme C… ne sont pas conformes aux exigences d'ordre public du code de la consommation quant à l'information donnée à Mme C…, en sa qualité de consommatrice, sur l'existence et les modalités d'exercice ou non de sa faculté de rétractation et qu'elle n'a pas été ainsi en mesure de conclure en pleine connaissance de cause des droits auxquels elle a renoncé et par infirmation du jugement, ces contrats doivent en conséquence être annulés de ce seul motif, la considération que les prestations aient été exécutées et en partie payées étant indifférente à la sanction prononcée.

Evitez de vous illusionner en croyant que le délai de rétraction vous sauvera la mise à tous les coups, dans ce genre de situation. Le poids Lourd a déjà paré le coup, en partie, la cour ayant cependant jugé son nouveau dispositif d’accueil téléphonique non-conforme :
 Ce nouveau processus n'est pas pour autant plus conforme aux dispositions du code de la consommation relatives à la faculté de rétractation, la société ne démontrant pas que la lecture de la rubrique relative à la faculté de rétractation doive être nécessairement entendue pour que soit acceptée l'exécution immédiate du contrat et que le consommateur ne puisse se dispenser de sa lecture.

Le problème, au cours des débats, s’est déplacé sur le plan technique, il devrait y trouver sa solution logique. Toutefois d’autres textes du code de la consommation y feront sérieusement obstacle à l’avenir.

Il reste que le juge considère, que le fait de consulter 12 fois un audiotel de voyance, constitue un motif de refus de voir reconnaître au consommateur la qualité de crédule. Il semble que sur ce point, le juge sera amené, prochainement, un jour ou l’autre, à se prononcer sur les ravages du trouble de la personnalité suscité par les services audiotels de voyance sur le public. Car il devra prendre en compte le caractère de vulnérabilité psychiatrique dont la clientèle est victime par les incitations publicitaires. Aspect non pris en compte dans cette décision récente, notamment à propos de santé psychologique et mentale en période de détresse. Il faudra fournir au débat des certificats de psychiatre.

Le juge devra aussi, prochainement, devoir prendre en compte le préjudice de déception des consommatrices, et des consommateurs ayant légitimement cru s’adresser aux professionnels de l’avenir, pour les promesses non tenues. Car la mention, selon laquelle l’audiotel de voyance est un jeu, pose un sérieux problème au regard des dispositions du code de la sécurité intérieure, CSI, relative aux jeux. Que les magistrats esquivent actuellement d’un revers de robe, par négligence, en se dispensant de contrôler, jusqu’au jour où un justiciable, plus acharné que les autres, leur mettra le nez dedans, afin que les jugent soient contraints, cette fois, de régler un problème qu’ils refusent d’aborder par convenance personnelle. Mme C fit l’impasse sur son préjudice de déception, comme sur celui du jeu, que la société lui proposait, alors qu’il était notoirement illégal. 

Il en va de même de l’aléa de la prestation de voyance ainsi jugé «l'aléa de cette activité de voyance qui n'a aucun fondement scientifique ». Il est en effet illicite de proposer au public ce type de service, afin d’inciter les consommateurs vulnérables à s’endetter pour des sommes considérables. Ayant pour conséquence d’engager ensuite, à leur encontre, des poursuites infernales en recouvrement susceptibles de les conduire à la procédure de surendettement auprès de la Banque de France. Et cela en application de l’article 6 du code civil. Il est temps d’inciter, sérieusement, l’ARCEP à interdire ce type de service sur les lignes de télécommunication, car il s’agit de supports facilitant les escroqueries par usage de fausse qualité. Dont l’Autorité se rend complice par son silence.

Mme C obtint l’annulation des 12 appels, qu’elle avait fait, à raison justement des manquements observés par le poids lourd de la voyance audiotel à l’ordre public du droit de la consommation. Le remboursement des sommes qu’elle avait déjà réglées, et l’annulation de celles qui restaient dues. Sans obtenir les dédommagements de 10 000 euros qu’elle réclamait. Sur ce point la victime doit prouver sa situation de grande vulnérabilité particulière, sur laquelle prospère actuellement les « sévices audiotels » de voyance avec des messages d’incitation, diffusés dans le public, sous des formes publicitaires mensongères. Ainsi des personnes usant de fausses qualités se présentent, sur internet et les réseaux sociaux, avec les qualificatifs, pour les unes de 7e merveille de la voyance. Pour les autres de Premier meilleur des meilleurs de France, d’Europe et des Etats-Unis. Il était plus simple d’écrire du Monde, ainsi que de tout le système solaire. L’auteur de cette publicité est encore un modeste…il n’a pas osé. Mais ça viendra, sans aucun doute.

Bien entendu couplé avec des « sévices audiotel de voyance », présentés comme gratuits, alors qu’ils sont payants. Par des gens qui s’amusent avec les consommateurs, parce ça rapporte beaucoup, beaucoup, trop même d’euros, ainsi que le poids lourd de l’audiotel, le reconnaissait dans la présente affaire dans ses écritures « activité de voyance qui n'a aucun fondement scientifique mais un simple caractère ludique et divertissant ».

Un seul message est à retenir de toute cette histoire : les voyants médiums astrologues et tarologues s’amusent en s’enrichissant au jeu. Le client est le jouet qui rapporte beaucoup d’argent. La cagnotte. Jusqu’au jour où le jouet causera la perte de tous les joueurs. Prévision statistique imparable ! Chaque jour qui passe en augmente la probabilité, compte tenu du nombre de joueurs concernés. Mme C constitue le premier exemple.

©2017 by Times Square Press Agency 24/05
Pour motif de confidentialité les noms des parties sont anonymisées




Mots clés: crédule, audiotel,voyance, audiotel de voyance,astrologues,tarologues, services audiotel de voyance,arcep, droit de rétractation, droit de la consommation, vulnérabilité

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Le même commentaire était publié en notes de l' ancien article 405 escroquerie du code Pénal Dalloz -page 589 Dalloz code Pénal 1992-

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I, II, III : Paragraphes modificateurs.
IV - Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre.
L'exercice de cette liberté ne peut être limité que dans la mesure requise, d'une part, par le respect de la dignité de la personne humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui, du caractère plurialiste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, par la sauvegarde de l'ordre public, par les besoins de la défense nationale, par les exigences de service public, par les contraintes techniques inhérentes aux moyens de communication, ainsi que par la nécessité, pour les services audiovisuels, de développer la production audiovisuelle.
On entend par communication au public par voie électronique toute mise à disposition du public ou de catégories de public, par un procédé de communication électronique, de signes de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée.
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mercredi 17 mai 2017

VIE DE MAITRE JEAN BAPTISTE MORIN









par Guillaume des Aubéries du Collège de France

Isbn 9782901149101, 300 pages, format A5 145x210, ebook pdf, 200  notes de commentaire, Annexes importantes, index,  prix 24,99euros

J
ean Baptiste Morin inventa l’astrologie nombriliste, moi, moi, moi, introspective. En ce sens il apparaît comme un précurseur. Mais il annonce aussi l’irruption de la maladie mentale dans la superstition, en élaborant les supports intellectuels favorisant son développement.

Morin est à l’origine d’une technique : le « morinage », consistant, pour une personne, à raisonner en fonction du biais de perception sélective. Ou l’interprétation choisie, triée, des informations en fonction de sa seule expérience, associée à une planète.

Moriner caractérise aussi le recours systématique au biais de l’induction, consistant à partir de faits isolés, à leur donner une portée générale s’appliquant à tous. Une déviation du raisonnement.

Moriner est une écriture de victimisation, consistant à reporter la faute sur les autres, en général, et sur les configurations astrales, tout particulièrement. Ainsi les maladies se déclarent par la direction de l’horoscope, au lieu de la manifestation naturelle de leurs symptômes.
L’astrologie de Morin constitue un entrainement régulier à l’auto persuasion en sa qualité d’inventeur de l’astrologie de la personnalité. Morin précurseur du docteur Coué.

Vie de Maitre Jean Baptiste Morin, originellement parue sans nom d’auteur, en août 1660, demanda 4 années de travail, et de recherches, pour sa restauration en français ainsi que pour identifier son auteur, Guillaume des Aubéries, professeur de philosophie au Collège de France.

Claude Thebault ayant restauré en 2014 La Pantagruéline Pronostication de Rabelais, et en 2017 L’Avertissement contre l’Astrologie Judiciaire de Calvin, livre un nouveau texte d’une lecture aisée, dense, sans trahir l’auteur, dont une analyse du style est présentée en Annexe.

Les Commentaires rectifient les erreurs, et les nombreux mensonges, de Guillaume de Aubéries, en restituant les principaux éléments vérifiés de l’itinéraire de la vie de Morin. En commençant par sa date de naissance. Il naquit en 1582, la date exacte[1] est communiquée en Annexe, avec les preuves, au lieu de février 1583 comme l’indiquaient les notices le concernant depuis plus de 351 ans.  La Time Line de Morin figure aussi dans les Annexes.

Vie de Maître Jean Baptiste Morin abusa des générations d’astrologues car aucun d’entre eux n’eut la curiosité de vérifier les assertions attribuées à Morin, toutes fausses. L’Astrologia Gallica publiée en 1661 n’est pas le texte de Morin, mais celui de ses héritiers. Le texte initial fut remanié par Nicolas de la Mothe Goulas, un des principaux élèves de Morin, entre 1656 et 1660. Vie de Maître Jean Baptiste Morin est élaborée sur la prédiction du certificat de baptême de Morin, non sur sa date de naissance. Une révélation, ainsi qu’un choc considérable pour l’astrologie. La Tétrabible n’est pas l’œuvre de Ptolémée, et les héritiers de Morin falsifièrent son astrologie. Tel est le lot commun des ouvrages posthumes attribués aux astrologues.

Morin échoua à argumenter contre le principe fondamental élaboré par Charles de Condren, selon lequel les planètes, corps physiques, sont sans influences ni pouvoir psychique.

Les Annexes comportent le profil psychopathologique de Morin.

Lire Vie de Maître Jean Baptiste Morin permet de comprendre l’astrologie d’aujourd’hui.

détail de la Table des Matières
 - Préface : Une biographie en quête d’auteur

Début du texte Vie de Maître Jean Baptiste Morin

 - Avertissement sur le plan de cet ouvrage
 - Naissance
 - Ses débuts
 - Ses amis
 - Ses écrits
 - Vingt prédictions astrologiques considérables
 - Considérations morales philosophiques et religieuses sur l’astrologie
 - Les prémonitions de Morin
 - La mort de Morin
 - 12 réflexions astrologiques principales appliquées à Morin

Fin du texte Vie de Maître Jean Baptiste Morin
Postface : Portée de Vie de Maître Jean Baptiste Morin
 - ANNEXES
     - Explication sur l’emploi des termes «biographie officielle»
     - Date de naissance de Morin : 1582 les preuves
     - Time Line de Morin
     - Moriner
     - Le crime de Morin
     - A la recherche de l’introuvable duc de Luxembourg
     - Bibliographie de Morin
     - Morin un homme totalement isolé à la fin de sa vie
     - Liste des cartes de l’Astrologia Gallica
     - Liste des noms cités dans l’édition initiale
     - Fossé translationnel des états phasiques de l’eau et de l’air Thèse d’Antoine Villon et    d’Etienne de Claues non réfutée par Morin en 1624
     - Le style de Guillaume des Aubéries
     - Profil psychopathologique de Morin
INDEX

Prévente du 15 au 31 mai
Disponible à la diffusion à partir du 1er juin 2017
http://www.astroemail.com/ebookastro/vie-morin.html





[1] Sur présentation du dossier de Claude Thebault, la BNF, Bibliothèque Nationale de France, modifia en novembre 2015 sa base de données relativement à la date de naissance de Morin. Sur intervention personnelle de Mme Dominique Sauvebois, ayant eu connaissance des mêmes travaux, la ville de Villefranche sur Saône fit de même lors de la journée du patrimoine en 2015.

vendredi 5 mai 2017

Billet à la France pliée en 4 la rigolade en moins et la colère en plus










Billet à la France Pliée en 4 la rigolade en moins et la colère en plus



Coluche laissa une expression qui eut en son temps un grand succès, lorsqu’il fit campagne pour son élection à la présidence de la République en 1981. « Avant moi la France était coupée en deux, avec moi elle sera pliée en 4 ». C’était évidemment de rire, mais il ne croyait pas si bien dire puisque c’est arrivé en 2017, sans lui. La rigolade en moins et la colère en plus !

Coupée en deux traduisait à l’époque l’opposition droite-pspc. D’un côté le pouvoir Giscardien et de l’autre l’union de la gauche PS PC, Mitterrand et le Parti Communiste. L’homme qui propulsa Macron dans le jeu électoral en 2017 connaît ses classiques, pour avoir lui-même vécu cette période. Il faut rappeler que l’élection de VGE se fit avec le report des voix centristes du mouvement réformateur incarné par le trio Lecanuet, Abelin, Monory. Le maire de Rouen, le maire de Châtellerault et le maire de Loudun. Lecanuet était candidat aux présidentielles de 1965 avec moins de succès que Macron. Son slogan avait probablement 40 ans d'avance, d'où son flop dans les urnes.

A cette époque des années 1970, cela fait déjà plus de 40 ans, les centristes réformateurs étaient les premiers à revendiquer l’étiquette « ni de droite, ni non plus de gauche ». Le slogan anti système relancé par Macron en 2016, une copie ou une photocopie ? Ce qui en fait un objet politique indéfini, selon la définition que l’on apprend à Sciences po. Mais le trio Lecanuet Abelin Monory, en apportant un soutien à VGE, déplacèrent le Centre vers la droite, contre un maroquin ministériel pour chacun d’eux. Ce ne furent pas de grand ministres, excepté toutefois le passage de Monory aux Finances. Les ralliements se paient. Giscard fut élu président pour un septennat en 1974. Le mouvement présidentiel se nommait UDF, union pour la démocratie française, échue en héritage croupion à Bayrou en 1981, et le parti de Giscard se nommait les RI, les républicains indépendants, aujourd’hui disparu. Avec un turbulent, allié de choc, le RPR de Chirac.

2017 revoit jouer cet ancien scénario des années 1970 sur le mode du remake, avec la resucée anti système ni droite ni gauche de Macron. C’est donc une régression. Une différence est apparue, par rapport à la période 1974-1981, au cours de laquelle deux blocs s’affrontaient. Maintenant ils sont 4 si l’on en juge par les résultats du premier tour du 24 avril 2017 au cours duquel 4 adversaires ont, chacun leur tour, fait le plein de leurs voix.

Macron                8 433 346
Marine Le Pen   7 643 276
Fillon                     7 067 529
Mélenchon        6 972 531

Le gâteau à se partager comporte 36 444 294 votants sur 46 316 165 inscrits.
L’abstention est en moyenne de 20% soit entre 9 et 10 millions d’électeurs inscrits.
Au vu des chiffres cela fait ¾ contre Macron, contrairement à ce que racontent les sondages.

En 2012, le président Hollande fut élu avec l’apport de plus de 9 millions de votes baladeurs, qui disparurent ensuite, aussitôt, en plus du socle de 8 millions d’électeurs votants PS, il avait perdu 2 millions d’électeurs entre les deux tours en 15 jours. Ce qui lui donna 51,6%. C’est un fait. La régression vers la moyenne était déjà à l’œuvre avec une érosion continue, ayant débuté dès le 1er tour des présidentielles, nonobstant les sondages triomphateurs de campagne.

En 2017 la France est coupée en 4, c’est un fait électoral constaté, et Coluche étant mort ne peut plus nous faire de sketch sur l’avenir d’une France en 4 morceaux à recoller.

Je ne me hasarderai pas à faire un pronostic de plus sur le vote du 7 mai 2017. J’observe une chose sur le mode COVERA -ce que l’on voit et rien d’autre- du biais de représentativité. Un des deux candidats illustre la régression, car les idées ni droite ni gauche, qu’il défend, ont déjà été éventées il y a 40 ans. Avec l'échec de la politique Giscardienne que l'on connaît. Les médias enjolivent le passé avec des mots nouveaux afin de prendre les électeurs au piège. Les étudiants en communication chercheront à qui le crime profite, lorsqu’ils devront rédiger les mémoires afin d’obtenir leurs diplômes.

Pour être élu(e) la ou le président(e) devra trouver un réservoir de 9 à 10 millions de voix supplémentaires car il déjà fait le plein de son électorat au premier tour. Chacun peut faire ses calculs. Car tout s’érode rapidement dès le lendemain du 1er tour si l’on regarde bien les chiffres clés. Contrairement aux sondages de victoire, on ne s’en rendra compte qu’au premier tour des législatives en dénombrant les voix de soutien.

Avant de mettre un bulletin dans l’urne il est utile de rappeler que les législatives qui suivront se font sur un autre mode de scrutin que le système majoritaire, intégrant une dose relative de proportionnelle. En 2012 au 1er tour des présidentielles le président Hollande totalisait 10 272 705 voix sur son nom, se traduisant aux législatives par 7 618 326 voix lui donnant 22 élus au premier tour. Presque 3 millions de voix de moins en l’espace d’un mois, alors que les sondages lui faisaient, à la même période, crever les plafonds de notoriété à 61%. Chercher l’erreur !

La base de Monsieur Macron est de presque 2 millions de voix de moins, par comparaison à celle de Hollande au premier tour de 2012. C’est l’absence d’effet anti sarkozy absent du nombre des candidats. Compte tenu de la régression vers la moyenne, actuellement en action, cela devrait faire, pour Monsieur Macron environ un peu plus de 5 millions de voix aux législatives de juin, soit moins de 9 députés élus au premier tour, s’il était éventuellement élu le 7 mai. Les politologues des médias parlent d’un mouvement massif de soutien. Paraphrasons le titre du livre de Simone Signoret paru en 1974 "le soutien massif n'est plus aussi considérable qu'il était avant". Tout fout le camp dans la médiocrité.  Comme le mandat désastreux du président Hollande. Celle ou celui appelé(e) par le scrutin à lui succéder devra nécessairement faire du neuf pour propulser la France vers son avenir. C’est donc une politique nette de rupture qu’il faudra mettre en place, avec tout ce qui s’est fait ces dernières années, et dont les résultats sont en dessous des satisfactions attendues. On devrait s’intéresser, de plus près, à ce qui se passe en Angleterre actuellement, au lieu de scruter béatement la ligne bleue des Vosges. Car notre avenir économique dépend largement du vote anglais, de juin 2017, sur les conditions de sortie de la Britannie de l’Europe.

La France pâtit régulièrement des initiatives de ses voisins grands bretons, ce ne sera ni la première, ni non plus la dernière fois, que cela arrive. Une baffe de plus, ou de moins, quelle différence ? Celle de prendre la décision de tout changer, les hommes actuellement en place à toutes les commandes que ce soit. Comme leurs idées. Les virer TOUS une bonne fois pour toutes. Sans nécessairement les remplacer. Pour essayer quelque chose d’identifiable au lieu du vague actuellement proposé.

gdb 05/05/2017




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